Ce samedi 22 juin 2024, a eu lieu un hommage au colonel Fernand Maire, qui avait rejoint la Légion étrangère en 1914. Le premier hommage a eu lieu à Kerhostin et le second au cimetière de Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan) sur la tombe de la famille.

La rue du Relais, à Kerhostin, Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan) était bloquée, samedi matin, afin d’apposer une plaque à la fin du premier hommage au colonel Fernand Maire. Son arrière-petit-fils, André Maire, lui a rendu un vibrant hommage.

 Fernand Maire est né le 28 décembre 1876 et sa famille était du milieu militaire. Il rentre au Prytanée militaire, de La Flèche, en 1887, où il reste huit ans. Puis il rejoint le 67^e de ligne à Soissons. Il est admis à Saint-Maixent en 1901. Par la suite, il est affecté au 2^e régiment étranger où il prend le commandement de la 2^e compagnie. En 1916, il rejoint le second régiment de tirailleurs algériens, puis le régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE) .

La rue du Relais, à Kerhostin, Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan) était bloquée, samedi matin, afin d’apposer une plaque à la fin du premier hommage au colonel Fernand Maire. Son arrière-petit-fils, André Maire, lui a rendu un vibrant hommage.

« Il faut transmettre ces histoires aux jeunes »

Il devient un monument de la Légion. Fernand Maire reçoit la cravate de la Légion d’honneur le 14 juillet 1934. La maison de la rue du Relais était  une maison de repos pour cet éternel voyageur . Les devises de la légion sont  valeur et discipline mais également honneur et fidélité .

Pour Stéphanie Doyen, maire de Saint-Pierre Quiberon, avoir cette figure historique dans la commune représente beaucoup pour la commune. Le colonel Maire avait un amour pour les corps d’armées mais aussi une histoire riche.  Il nous faut transmettre ces histoires à la jeune génération », concluait-elle.

 

Article du télégramme

C’est un très bel hommage qui a été rendu au colonel Fernand Maire, samedi 22 juin au matin à Saint-Pierre-Quiberon. Tout d’abord à Kerhostin, avec la pose d’une plaque sur la maison, rue du Relais, où il a vu le jour en décembre 1876, puis au cimetière, sur sa tombe.

Légionnaires et anciens de la Légion, membre des commandos Marine, c’est en nombre qu’ils sont venus avec élus et membres de la famille rendre hommage au Colonel Maire. Le général de corps d’armée Bertrand Clément-Bollée, président de l’Amicale des Anciens de la Légion Étrangère du Morbihan, est revenu sur la carrière de ce Saint-Pierrois. Il a évoqué son caractère opiniâtre et « fort en gueule », mais a insisté sur les qualités de ce chef appréciées de ses hommes, parfois craint de sa hiérarchie, entré de son vivant dans la légende « par son élévation morale, sa prestance, son courage et son panache, à l’image du chef légionnaire par excellence ». La maire Stéphanie Doyen, a également évoqué l’importance de cet hommage, « pour transmettre aux générations actuelle les valeurs de la République. »