Après un service national à la brigade des sapeurs pompiers de paris de 1983 à 1984, parallèlement à ses activites au sein de l’hopital public ainsi que son engagement comme pompier volontaire qui seront esposées tout à l’heure, il intègre comme médecin, la réserve opérationnelle du service de santé des armées. En 1999, il souscrit un contrat spécial dans les réserves auprès de la direction régionale du service de santé à Rennes, puis de brest jusqu’en 2016.
Au cours de ses engagements il effectue de nombreux détachements sur des théatres d’opérations extérieures :
à Mostar en Bosnie en 2000 2002 et 2003,
à deux reprises à Djibouti en 2003 et 2004
au Tchad comme médecin chef en 2007 et 2008.
à Haïti en 2010 lors du séisme comme médecin spcialiste de la médecine de catastrophe.
C’est au cours de sa mission au Tchad ou il est confronté à un afflux soudain de très nombreux blessés polytraumatisés issus des combats avec les rebelles tchadiens, qu’il organise à la hâte avec peu de moyens sur l’éroport avec quelques infirmiers l’acceuil et le tri de blessés, sauvant ainsi la vie de plusieurs dizaines de tchadiens. C’est à cette occasion, ou il fait preuve de tres belles qualités professionnelles que le ministre de la défense lui octroie la croix de chevalier de la légion d’honneur largement méritée.
De ces périodes difficiles Régis gardera la volonté farouche de continuer avec abnégation à oeuvrer pour le bien être de ses concitoyens.
Tous ceux qui le connaissaient témoignent de sa gaieté, de sa gentillesse, de son humour, de sa droiture, de son courage et de sa discrète abnégation toujours au service des autres.
Je me fais l’interprète de tous ceux qui l’ont connu et approché de ses camarades de l’union nationale des combattants, des ses amis légionnaires pour lui dire au revoir, au nom du devoir de mémoire qui s’impose à nous pour tous ceux qui ont bien servi la patrie et la nation.
André Malraux s’exprimait ainsi : « La plus belle sépulture des morts c’est la mémoire des vivants » Adieu Régis, repose en paix avec la satisfaction du devoir bien accompli.
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