Article de Ouest-france du 06/10/2020
« Ce qui m’a décidé, c’est le documentaire intitulé Une rampe pour le Kilimandjaro. Durant une des scènes, on voit Yann Jondot, alors maire de Langoëlan, et son équipe de marcheurs lors d’une étape, à 4 000 m d’altitude, et on sent alors comme une tension inhabituelle sur leurs visages », explique l’auteur Jean-Claude Noguellou. La suite, c’est le livre qui le racontera, mais à l’occasion de cette ascension rocambolesque, l’élu avait démontré une fois de plus son courage et sa détermination.
Il a fait la démontration que tout reste possible, même en situation de handicap, luttant ainsi contre le syndrome de repli sur soi des personnes à mobilité réduite (PMR). Il a également mis en lumière le manque de considération à leurs égards en matière d’action publique.
Cet ambassadeur de l’accessibilité est un sportif accompli. Il pratique notamment le tennis de table. Il parcourt la Bretagne et même au-delà, pour promouvoir les actions qu’il a mise en place en matière d’accessibilité dans les communes. Le militant propose ainsi de réfléchir ensemble à des solutions qui peuvent changer la vie de toutes et tous.
Contribuer aux actions pour l’accessibilité
C’est dans ce contexte que Jean-Claude Noguellou a décidé de reprendre la plume. « Il fallait que je m’intéresse à Yann Jondot », précise l’auteur, qui veut contribuer bénévolement à promouvoir son action pour l’accessibilité des PMR.
Officier de l’armée de l’Air en retraite et frère de Daniel, un ancien maire de Ploërdut, il comptabilise déjà plusieurs ouvrages dont La grise des transporteurs, aux éditions France Empire.
« Yann Jondot est chevalier de la Légion d’honneur. C’est Guy Sinel, ancien maire de Langoëlan, qui en avait fait la demande au ministère », détaille Jean-Claude Noguellou. C’est au gré de réunions épisodiques, comme celle de ce samedi matin, que les deux hommes échangent et avancent dans l’écriture de ce livre. « Nous en sommes au quatrième chapitre », a indiqué l’auteur. Quant à Yann Jondot, il a d’ores et déjà prévu « de reverser tous les bénéfices à des associations, dont la Fondation Yann Jondot qui est en cours de constitution ».
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