Chers amis,
Lundi dernier 08 novembre, nous étions 6 légionnaires avec le drapeau du comité, pour accompagner Jacques Guillo lors de ses obsèques dans l’église de Mur de Bretagne. Une émouvante cérémonie en présence d’une grande assistance et de très nombreux chefs cuisiniers en habit, venant de tous les horizons pour lui dire au revoir.
Jacques Guillo est titulaire de prestigieuses décorations :
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Chevalier de l’ordre National de la légion d’honneur,
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Chevalier de l’ordre national du Mérite,
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Chevalier des Palmes Académiques,
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Officier du Mérite Agricole.
Jacques est né à Pontivy le 29 Juillet 1944. Fils unique, Il passe son enfance à Kergrist. Après son service militaire effectué dans la marine nationale ou il est embarqué comme cuisinier sur un navire détecteur de mines. Il apprend la cuisine à Quimper, puis travaille d’arrache pied dans le restaurant que ses parents viennent d’acquérir à Mûr de Bretagne, là ou il passera toute sa vie professionnelle. Autodidacte, ses talents sont vite remarqués et il n’hésite pas, à effectuer des stages auprès de grands chefs étoilés, tout en continuant à tenir son restaurant de « grand maison » qui devient alors très vite la meilleure table de la région. Professionnel et passionné, il vit alors à vive allure et participe à la création d’associations de cuisiniers bretons pour mieux faire connaître encore la cuisine régionale. Fine plume, il partage ses recettes dans plusieurs livres plusieurs fois réédités. Chaque semaine, il publie une rubrique culinaire dans le quotidien Ouest France. Ses chroniques sont alors très attendues et appréciées des lecteurs. En 1984, il obtient une étoile dans le guide Michelin, étoile qu’il gardera vingt ans, jusqu’en 2004, lorsqu’il cèdera son restaurant. Pendant toutes ces années, il partage ses connaissances et son talent en allant régulièrement à la rencontre des élèves dans les établissements de formation. Très régulièrement, à la demande des ambassadeurs de France il ira faire la promotion de la cuisine française dans nombreux pays, jusqu’au Japon.
Ne comptant ni son temps ni sa peine, Jacques s’est toujours engagé sans réserve. Au cours de sa vie de travail, il a toujours placé le respect de l’homme et ce qui l’entoure au cœur de ses préoccupations.
Adieu Jacky, ton étoile brillera toujours au firmament de la voute étoilée, repose en paix avec la satisfaction du devoir bien accompli.
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