Déplacement de la stèle du colonel BRUNET de la BA de Brétigny au monument aux morts de Quiberon le 29 septembre – 16h45

La cérémonie s’est déroulée sous un beau soleil en présence notamment du maire de Quiberon, du Gal de corps d’armée Vitry, ancien commandant de la base de Brétigny sur Orge et de la famille du Colonel Brunet ;
Raymond Le Lan et Pascal Lecomte de la section SMLH du Morbihan avons accompagné le porte drapeau du comité d’Auray ainsi que plusieur sociétaires du comité d’Auray.

Stèle du colonel BRUNET au monument aux morts de Quiberon
Stèle du colonel BRUNET au monument aux morts de Quiberon

Un grand soldat est inhumé au cimetière de Quiberon

Colonel Félix Brunet (1913-1959)

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[*Dévoilement de la stèle Colonel Félix Brunet*]

Suite à la fermeture de la Base aérienne de Brétigny-sur-Orge la stèle du Colonel Félix Brunet est en cours de transfert à Quiberon, près du monument aux morts.
Une cérémonie de dévoilage de la stèle, organisée par l’association nationale des sous-officiers de réserve de l’Armée de l’Air Essonne, aura lieu le samedi 29 septembre 2012 à 16h45, en présence de la famille, des autorités quiberonnaises, de membres de la S.M.L.H du Morbihan accompagnés du drapeau du comité d’Auray ainsi que d’autres associations et drapeaux.

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Biographie parue dans  » Histoire des hélicoptères de l ‘ Armée de l ‘ Air « 

Entré dans l’armée de l’air comme mécanicien en 1932, Félix Brunet obtient son brevet de pilote à l’école de Versailles. En juin 1940, il rejoint l’Afrique occidentale française et, à partir de novembre 1942, il se bat dans les forces aériennes de la France libre où il obtient deux victoires aériennes en abattant un Arado et un Messerschmitt 323. La campagne de France terminée, il part pour l’Indochine et reçoit le commandement de la base aérienne de Cat Bi à Haiphong. En 1954, il rejoint l’Afrique du Nord. Promu colonel, il effectue un stage de transformation sur hélicoptère et prend le commandement de l’escadre d’hélicoptère n° 2 d’Oran à laquelle il donne la devise « Combattre et sauver ».
Il est présent partout où l’on se bat, toujours à la tête de sa formation, soucieux de la sécurité de tous, hormis la sienne.

Créateur de l’hélicoptère armé, homme exceptionnel, baroudeur ardent et généreux, indifférent à toute publicité, sa réputation devient partout légendaire. On le voit maintes fois intervenir sous le feu de l’ennemi, aux commandes de son hélicoptère d’assaut pour dégager tant ses appareils que les troupes au sol. Ses innombrables et courageuses évacuations sanitaires lui valent la Médaille de vermeil du Service de santé.

Fin 1958, Félix Brunet quitte l’EH 2 pour suivre à Paris les cours de l’Institut des hautes études de la défense nationale. En août 1959, sur sa demande, il revient en Algérie où il prend le poste de commandant de l’Air de Colomb-Béchar. Il se distingue à nouveau au cours d’opérations au-dessus du Sahara, payant inlassablement de sa personne et ne prenant aucun repos. Il succombe à une grave affection cardiaque le 5 décembre 1959, à l’issue d’un vol. Il est âgé de 46 ans.

Troisième pilote militaire le plus décoré après Fonck et Nungesser, grand officier de la Légion d’Honneur, titulaire de la Croix de guerre 1939-1945, de la Croix de guerre des T.O.E, de la Croix de la valeur militaire, le colonel Brunet a été cité vingt-six fois et blessé à quatre reprises, Détenteur de deux victoires aériennes homologuées et de deux autres probables, il a effectuée 2 292 missions de guerre en 4 200 heures de vol, atteignant en la matière un « record » mondial jamais égalé à ce jour.

Il a donné son nom à la promotion 1959 de l’Ecole militaire de l’air, ainsi qu’à la Base aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge.
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